À la maison, mon mari et moi, nous baignons dans la programmation depuis toujours. Nous sommes tous les deux ingénieurs et, très honnêtement, nous adorons coder. Alors quand notre fils a eu 2 ans, une petite question s’est mise à tourner dans nos têtes : « Comment l’initier dès maintenant à cette logique, à cette pensée si fascinante ?». Oui, je sais, dit comme ça, ça peut paraître prématuré. Mais ce n’est pas parce qu’on parle de programmation qu’on doit imaginer des lignes de code noires sur fond blanc. La programmation, c’est avant tout une histoire de logique, d’instructions à suivre dans un ordre précis. Alors, on s’est mis en quête d’un jouet qui, en douceur, pourrait poser les premières briques de cet apprentissage.
Et après quelques recherches en ligne, bingo ! On a trouvé la chenille-robot.
Quand on l’a vue, on a su que c’était elle. Un jouet programmable, à la fois robotique et tactile, qui invite les enfants à assembler des segments d’instructions pour définir une trajectoire. Un petit bijou à la fois éducatif, amusant et mignon comme tout. Bref, exactement ce qu’il nous fallait.
Le déballage : la première rencontre avec un robot
Quand la chenille-robot est arrivée à la maison, je dois l’avouer, nous étions presque aussi excités que notre fils. C’est un jouet qui attire tout de suite l’œil : coloré, solide, avec des segments à connecter comme des blocs USB. Chaque bloc représente une action : avancer tout droit, tourner à gauche, tourner à droite, ou encore jouer une petite mélodie. En associant ces blocs dans un ordre donné, on peut à la fois créer des parcours et programmer des réactions.
Notre fils, du haut de ses deux ans, n’avait pas encore les mains assez fortes pour assembler les segments tout seul. Alors, on a fait ça ensemble. « Tu veux qu’elle aille où, la chenille ? » On lui demandait de choisir les blocs, et c’était à nous de les enficher. Et puis on appuyait sur le bouton « Start »…
Et là, magie. La chenille se mettait à avancer, à tourner, à jouer de la musique. Les yeux de notre fils s’écarquillaient. Il était à la fois fasciné et hilare. Voir ce petit robot suivre ses ordres (même s’ils étaient encore très aléatoires) était pour lui une source infinie d’émerveillement. Pour nous aussi, d’ailleurs.
De l’observation à l’action : les étapes d’apprentissage
L’évolution avec ce jouet est progressive. Vers 2 ans, l’enfant est plutôt spectateur. Notre fils choisissait les blocs à sa manière, presque par intuition, pendant qu’on les assemblaient pour lui. Il rigolait surtout à chaque mouvement imprévu. Car il faut le dire : les erreurs font aussi partie du jeu. La chenille qui se cogne dans un mur ? C’était le fou rire garanti ! Elle s’arrête alors, joue une petite musique et attend, comme pour dire : « Bon, et maintenant, je fais quoi ? ».
Vers 3 ans, les choses deviennent intéressantes. C’est à cet âge-là que la « logique par bloc » commence à faire sens. Avec notre fille, qui joue avec la chenille aujourd’hui, on procède par itérations :
- « Là, tu veux qu’elle aille où ? » On teste un bloc à la fois pour qu’elle comprenne ce qu’il fait : à gauche, à droite, tout droit.
- Puis, on associe deux blocs. Un petit « tout droit + à gauche », et hop, la chenille tourne !
Petit à petit, on rallonge les parcours. Et ça devient presque une chorégraphie.
À 4 ans, c’est là que tout s’accélère : les enfants deviennent capables de manipuler les blocs eux-mêmes. Leur petite fierté ? Arriver à connecter une longue chaîne d’instructions sans l’aide des parents.
Le jeu dans le noir : quand la chenille devient magique
Si je devais choisir le moment le plus magique avec ce jouet, c’est sans aucun doute celui où on joue avec la chenille dans le noir complet. Chaque segment de la chenille est éclairé d’une petite LED colorée. Quand elle avance dans le noir, elle devient une sorte de luciole robotique, qui se déplace et danse dans l’obscurité. Nos enfants adoraient ça.
On créait même de petits parcours improvisés, en utilisant des coussins comme des obstacles ou des boîtes comme des tunnels. La chenille illuminée, les rires des enfants, et les petits « bip bip » de la mélodie… c’étaient des moments qui restent gravés.
Un jouet attachant… si on guide l’expérience !
Je dois être honnête : si la chenille est formidable pour initier la logique par bloc, elle ne suffit pas à elle seule à apprendre la logique à un enfant. C’est nous, parents, qui devons être présents pour éveiller leur curiosité.
Quand on laisse tous les blocs à disposition, l’enfant a tendance à utiliser la chenille comme une simple voiture télécommandée, sans chercher à réfléchir à l’ordre des instructions. Et c’est normal ! À cet âge, ils veulent jouer librement. Mais pour tirer parti du potentiel éducatif du jouet, il faut guider l’expérience.
D’ailleurs, nous parlerons bientôt dans un autre article de comment apprendre la logique à un enfant, parce que cela ne se fait pas uniquement à travers les jouets.
Pourquoi foncer sur cette chenille-robot ?
À mes yeux, cette chenille est incontournable pour les raisons suivantes :
- Elle initie l’enfant à aimer les robots, car soyons honnêtes, l’intérêt pour la programmation viendra toujours par l’amour de l’objet.
- Elle introduit la logique par bloc, sans être lourde ou compliquée.
- Elle est solide et durable : après 6 ans d’utilisation et deux enfants, elle fonctionne encore.
- Elle est à la fois amusante et abordable, avec ses lumières et ses petites mélodies.
Mauvaise nouvelle, elle n’est plus vendue ! Vous pouvez encore en trouver sur les plateformes d’occasion… alors foncez ! Nous n’avons pas trouvé de jouet comparable qui soit autant accessible aux tout-petits, aussi attachant et reflétant la logique de la programmation par bloc.
Heureusement, on vous propose ce jeu tout à fait gratuit et sans matériel, qui s’appelle Programme-ton-papa ou Programme-ta-maman ! Retrouvez le dans cet article (lien à venir).
Et vous, avez-vous trouvé un jouet accessible aux enfants de 2, 3 ou 4 ans et puisse les initier en douceur à la programmation et à la robotique ? Dites le nous en commentaire !
